Cette contribution traite de l’utilisation d’un environnement de géométrie dynamique pour favoriser l’introduction des élèves à la preuve mathématique. Dans le cadre de la théorie de la médiation sémiotique, j’explore, d’une part, le lien entre les outils informatiques disponibles et les significations personnelles émergeant de leur utilisation dans les activités en classe et, d’autre part, les notions mathématiques qui font l’objet de l’enseignement. La discussion utilise trois perspectives interdépendantes – épistémologique, cognitive et didactique – pour élaborer les résultats d’un certain nombre d’expériences d’enseignement sur le long terme dans des salles de classe du secondaire. Des exemples illustratifs sont présentés, tirés des études de recherche conduites au cours des années précédentes et toujours en cours.